• L'habitat écologique, respectueux de la Nature

    Extraits d'un article d'Edouard Goldsmith(une des autorités en matière d'écologie et environnement, fondateur de la revue The Ecologist...)

    "L'homme traditionnel vivait généralement dans des sociétés de 50 à 1000 personnes. Aristote estimait qu'une cité ne devait compter plus de 5400 habitants-le nombre de personnes qui pouvaient s'assembler sans gêne sur l'agora athénienne"

      "D'un point de vue écologique, l'habitat temporaire des nomades est le plus désirable, car c'est celui dont l'impact sur l'environnement est le plus faible. Stanner va jusqu'à affirmer que les Aborigènes d'Australie ont probablement un impact plus bénin sur l'environnement que certains animaux, comme le castor bâtisseur de barrages, et les termites qui construisent d'énormes nids. Un campement aborigène, un an après son abandon, était presque impossible à retrouver.

      Même lorsqu'elles sont sédentarisées, les besoins en bois de charpentes et bois de feu des petites communautés peuvent être satisfaits sans qu'il soit nécessaire d'anéantir les forêts locales; leurs besoins alimentaires n'entraînent pas l'épuisement des sols et l'écosystème local est capable d'absorber leurs déchets sans se dégrader.

       Ceci n'est évidemment pas vrai des villes, même de l'Antiquité. Ce n'est pas un hasard si les sites occupés par la plupart des capitales des civilisations qui florissaient jadis dans les régions tropicales et subtropicales sont maintenant occupés par le désert. Le déclin et la chute de ces cités ont été attribués à divers facteurs, mais le plus déterminant d'entre eux est sans aucun doute l'impact fatal de ces conurbations sur des écosystèmes fragiles...

        L'impact de nos grandes villes industrielles sur leur environnement est incomparablement plus grand et destructeur à proportion...

      Sur le plan snitaire, l'habitat en petites communautés est tout aussi souhaitable. Les habitants seront exposés à une pollution relativement faible et ces villages communautaires ne constituent pas une niche susceptible d'entretenir des populations importantes des principaux agents pathogènes qui affectent les populations humaines... voir l'historien William McNeill sur les maladies infectieuses.

       Les sites peuplés doivent aussi demeurer réduits pour que chacun des membres puisse rester en contact avec la nature. L'homme a évolué comme partie intégrante du monde vivant(et n'oublions pas qu'il est fait de nature et totalement dépendant d'elle pour sa survie). Il est douteux qu'il puisse en toute impunité biologique et psychique vivre dans l'environnement urbain totalement artificiele que nous avons crée. Dubos va jusqu'à poser la question :"l'homme peut-t'il rester en bonne santé physique et mentale quand il perd le contact avec les forces naturelles qui l'ont modelé biologiquement et psychiquement?".

    Propositions : il serait aujourd'hui nécessaire de trouver de nouvelles manières d'habiter, plus respectueuse de la nature, moins consommatrice d'énergies, moins polluantes, plus naturelle et qui induisent une autre façon de vivre ensemble, comme par ex, des petits villages ou lotissements circulaires avec des habitations en matériaux naturels et d'autres recyclés (comme cela a été déjà expérimentés dans le monde) plus légères et à prix plus modestes, accessibles à tous et/ou habitats traditionnels légers(yourtes, tipis, roulottes...) et même petites maisons, genre mobilhommes qui pourraient être achetées ou louées à l'année, ce qui n'est pas proposé dans les camping et qui pourraient rendre service et être accessibles à de nombreuses personnes qui ont peu de moyen, ce qui risque de se développer avec la crise. Et avec des éléments communs, lieu de télé, wifi, laverie, four à pain et pizza, potager, réparerie, compost et pourquoi pas toilettes sèches...);

    Lieu qui faciliterait aussi l'entr'aide, les échanges de service et de biens et par ex, pourrait résoudre les problèmes de garde d'enfants et crèches qui concernent beaucoup de parents et de mères isolées qui veulent travailler.

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