• Pour sensibiliser les jeunes et moins jeunes à la valorisation et au tri des emballages, et pour agir concrètement, Agglopole Provence s'est associée aux Espaces Citoyens et de la Création à Salon-de-Provence en organisant un atelier de création de meubles originaux, tout de canettes faits !

    Flèche jaune Ces ateliers ont eu lieu :
    Du lundi 9 au vendredi 13 juillet 2012.
    De 16h30 à 18h30 au parc Charles de Gaulle.

    Ils ont compté plus de cinquante participants, et de très nombreux curieux. Merci à tous les snacks qui ont pris le temps Un salon en canettes à Salon Espaces Citoyen et de la Création Juill 2012 de mettre les canettes de côté, car il en a fallu plusieurs centaines !

    Tous les jeunes présents à l'activité ont été sensibilisés au tri des emballages, au recyclage ainsi qu'au fait de ne rien jeter par terre (impact des déchets abandonnés dans la nature).

    Ambiance festive, décontractée, et au final objectif atteint : ils ont réussi à construire le salon complet : table, fauteuil, banc et 3 tabourets pour rivaliser avec les plus grands créateurs de meubles design !

    Notez : les canettes en métal, en verre, sont 100% recyclables. Le recyclage protège l'environnement tout en créant des emplois. L'usager étant le premier maillon de la chaîne du tri et du recyclage, pensons à les déposer au conteneur de tri le plus proche !

    Equipe ados Salon en canettes à Salon Espaces Citoyen et de la Création Juill 2012

    Flèche jaune Recycler une tonne de canette en acier permet d'économiser :
    - 9 mois de consommation d'énergie d'un habitant
    - 6 mois de consommation en eau d'un habitant
    - les émissions de gaz à effet de serre d'une voiture roulant sur 8 500 km.

    Flèche jaune Avec 370 canettes triées et recyclées, on peut fabriquer un cadre de vélo.

    Découvrez le site : Chaque canette compte !

     
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  • Extraits d'un article d'Edouard Goldsmith(une des autorités en matière d'écologie et environnement, fondateur de la revue The Ecologist...)

    "L'homme traditionnel vivait généralement dans des sociétés de 50 à 1000 personnes. Aristote estimait qu'une cité ne devait compter plus de 5400 habitants-le nombre de personnes qui pouvaient s'assembler sans gêne sur l'agora athénienne"

      "D'un point de vue écologique, l'habitat temporaire des nomades est le plus désirable, car c'est celui dont l'impact sur l'environnement est le plus faible. Stanner va jusqu'à affirmer que les Aborigènes d'Australie ont probablement un impact plus bénin sur l'environnement que certains animaux, comme le castor bâtisseur de barrages, et les termites qui construisent d'énormes nids. Un campement aborigène, un an après son abandon, était presque impossible à retrouver.

      Même lorsqu'elles sont sédentarisées, les besoins en bois de charpentes et bois de feu des petites communautés peuvent être satisfaits sans qu'il soit nécessaire d'anéantir les forêts locales; leurs besoins alimentaires n'entraînent pas l'épuisement des sols et l'écosystème local est capable d'absorber leurs déchets sans se dégrader.

       Ceci n'est évidemment pas vrai des villes, même de l'Antiquité. Ce n'est pas un hasard si les sites occupés par la plupart des capitales des civilisations qui florissaient jadis dans les régions tropicales et subtropicales sont maintenant occupés par le désert. Le déclin et la chute de ces cités ont été attribués à divers facteurs, mais le plus déterminant d'entre eux est sans aucun doute l'impact fatal de ces conurbations sur des écosystèmes fragiles...

        L'impact de nos grandes villes industrielles sur leur environnement est incomparablement plus grand et destructeur à proportion...

      Sur le plan snitaire, l'habitat en petites communautés est tout aussi souhaitable. Les habitants seront exposés à une pollution relativement faible et ces villages communautaires ne constituent pas une niche susceptible d'entretenir des populations importantes des principaux agents pathogènes qui affectent les populations humaines... voir l'historien William McNeill sur les maladies infectieuses.

       Les sites peuplés doivent aussi demeurer réduits pour que chacun des membres puisse rester en contact avec la nature. L'homme a évolué comme partie intégrante du monde vivant(et n'oublions pas qu'il est fait de nature et totalement dépendant d'elle pour sa survie). Il est douteux qu'il puisse en toute impunité biologique et psychique vivre dans l'environnement urbain totalement artificiele que nous avons crée. Dubos va jusqu'à poser la question :"l'homme peut-t'il rester en bonne santé physique et mentale quand il perd le contact avec les forces naturelles qui l'ont modelé biologiquement et psychiquement?".

    Propositions : il serait aujourd'hui nécessaire de trouver de nouvelles manières d'habiter, plus respectueuse de la nature, moins consommatrice d'énergies, moins polluantes, plus naturelle et qui induisent une autre façon de vivre ensemble, comme par ex, des petits villages ou lotissements circulaires avec des habitations en matériaux naturels et d'autres recyclés (comme cela a été déjà expérimentés dans le monde) plus légères et à prix plus modestes, accessibles à tous et/ou habitats traditionnels légers(yourtes, tipis, roulottes...) et même petites maisons, genre mobilhommes qui pourraient être achetées ou louées à l'année, ce qui n'est pas proposé dans les camping et qui pourraient rendre service et être accessibles à de nombreuses personnes qui ont peu de moyen, ce qui risque de se développer avec la crise. Et avec des éléments communs, lieu de télé, wifi, laverie, four à pain et pizza, potager, réparerie, compost et pourquoi pas toilettes sèches...);

    Lieu qui faciliterait aussi l'entr'aide, les échanges de service et de biens et par ex, pourrait résoudre les problèmes de garde d'enfants et crèches qui concernent beaucoup de parents et de mères isolées qui veulent travailler.

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  • Atelier réaliser sa création comestible en pain coloré

     à partir de ce proverbe yiddish :

     "On n'est pas tous cuit au même four, mais on est tous fait de la même farine"

     

     

     A partir du proverbe : 'On n'est pas tous cuit au même four(on peut aussi dire qu'on n'a pas tous la même forme, couleur...) mais on est tous fait de la même farine', réaliser sa création, sa sculpture imaginaire en pain coloré (coloré avec des épices et un peu de colorant alimentaires) 

     

     Objet et déroulement :

     1 Lire un extrait d'un conte roumain avec un pain qui parle, histoire de se mettre quelques minutes à sa place avant d'en fabriquer un

     Voici une petite introduction de l'histoire avant de vous lire l'extrait :

     C'était l'histoire d'un pain qui se mit à parler pour faire comprendre ce qu'est la justice à un méchant serpent qui s'apprêtait à tuer un homme qui voulait se marier contre son gré

     L'extrait : "

    Alors que la noce allait être prononcé, un horrible serpent monstrueux apparut derrière les mariés pour les tuer. Alors un pain doré sortit de la corbeille au milieu de la table et dit, parlant soudain comme un homme :

     - Que nous veux-tu Serpent? 

     - Je veux le tuer

     - Que lui reproches-tu?

     - Il a conclu un pacte avec moi et m'a promis de ne pas prendre femme si je l'aidais. Je l'ai aidé et il m'a trahi. Je demande justice.

     - Mérite-t'il la mort pour autant, dit le pain. T'a-t'il fait du mal? Même pas. Moi, je sais ce que c'est de souffrir sans rien dire, on m'a enfui dans la terre. J'en suis sorti. J'ai grandi seul, le soleil m'a brûlé, m'a rôti, mûri. Puis on m'a moissonné à grands coups de faux. On m'a lié en gerbes. On a jeté ma paille, on a gardé mon grain. On m'a brisé, moulu, réduit en farine. On m'a pétri enfin, puis on m'a mis au four. J'ai connu la brûlure du feu et l'effroi des ténèbres. Et tout cela, je l'ai souffert pour devenir ce pain que tu vois sur la nappe. Oui, j'ai supporté pour devenir celui qui nourrit les vivants. Oui, Serpent, fais en autant et nous pourrons parler ensemble de justice.

     A peine ces paroles dites, la tête du serpent s'abattit sur la table et son corps se fendit. Alors le mariage se fit."

     

     On peut aussi lire suivant l'âge des participants l'Histoire du petit bonhomme en pain d'épice échappé du four

     2 Faire trouver des expressions et jeux de mots autour du pain qui vont ouvrir l'imaginaire :

     co-pain, pain-ture,escar-pain, la-pain, pain-semis et pain-semoi, pain prenelle, cal-pain

     ou des mots liés à la faim ou à la main(le pain évoquant le partage, la solidarité) : par-faim, par-chemain, che-main, cou-faim, arriver à ses faims, coeur sur la main, main qui mendie, serrer la main, se donner la main...

     Jouer avec les différentes sortes de pain : baguette magique, faire un bonhomme en pain qui s'appellerait pain perdu, pain-surprise, maison en pain d'épice(conte d'Hansel et Gretel)

     3 Puis faire trouver tout ce qu'on peut faire avec une pâte et avec la couleur:

    La pâte : l'étaler, l'enrouler, la tresser, faire des colombins, la croiser, graver, creuser, rouler, plier, râper, découper, faire des boules, enrubaner, trouer, garnir, pincer, nouer, imprimer...

    La couleur : peindre au pinceau, éponge, coton tige, faire gicler, imbiber, écrire, pointiller, colorier, mélanger...

     Idées de création : faire un tableau en étalant la pâte comme une toile ou un mandala, faire un pain-paysage, faire un panneau imaginaire en pain, un masque, un personnage, écrire des mots, un ballon, un symbole, un volcan, un damier, des animaux, un bijou, fleur, nid, oiseau...

     4 Faire la pâte tous ensemble avec cette recette :

     500g de farine

     1 grand verre d'eau chaude

     1 sachet de levure boulangère

     1 cueillère de sel

     1 cueillère à soupe d'huile

     Tout mélanger

     5 Faire sa création :

     Répartir la pâte et chacun fait sa création

     La peindre avec des épices, sauces caramel, chocolat(...) et un peu de colorants alimentaires, puis la cuire 40 mn à 220°

     Lui donner un titre

     Cercle de partage et goûter-dégustation des réalisations

     

     Objectifs : 

     Exprimer sa créativité et son unicité à travers une création en pain coloré sur le fait qu'on est tous différents et en même temps qu'on est tous de la même grande famille, celle de l'humanité et que nous avons aussi beaucoup de similitudes

     Public : dés 8 ans et bien adapté pour des personnes ayant un handicap, par rapport à la différence

     

     Durée : 2h

     

     Matériel : ingrédients(farine, eau, levure, sel, huile), four, récipients, cuillères, doseur, colorant alimentaire, épices, sauces caramel, chocolat, pinceaux alimentaires, ciseaux, couteau, râpe, formes diverses pour faire des empreintes ou moules

     

     

     

     

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  • Extraits  de la revue Dharma, la voie du Bouddha n°33

    Jeremy Hayward :

    "Chez les bouddhistes, la bonté primordiale s'appelle nature-de-bouddha. Le mot Bouddha signifie littéralement éveillé. Le grand yogi tibétain Ugyen Tulku Rinpohe nous dit :"La nature de Bouddha est présente en chacun de nous et chez tous les êtres sans aucune exception (...). Notre nature de Bouddha est dite vide et éveil qui se connaît et existe de lui-même. L'aspect vide, l'essence est semblable à l'Espace qui imprègne tout. La capacité de connaître et de percevoir est inséparable de ce caractère vide, et c'est l'éveil fondamental. On dit que la nature de Bouddha existe d'elle-même parce qu'elle n'est faite de rien ni créée par quiconque. Cet éveil qui existe de lui-même est présent chez tous les êtres sans exception".

      "Tous les êtres sont doués de cette nature, enfouie sous leurs manières d'agir ou de croire rigides étroites ou conditionnées. Elle est cachée tel un joyau dans un tas d'ordures."

       Il ajoute : "Elle est déjà présente comme nature de notre propre esprit, tout comme la brillance immuable du soleil dans le ciel. Mais étant donné notre pensée dualiste, le Soleil de la nature de Bouddha n'est pas évident; nous ne le voyons pas...Les pensées conceptuelles qui traversent notre propre esprit jour et nuit dissimulent cette nature, tout comme le soleil se couvre momentanément de nuages et semble se cacher. Les nuages de l'ignorance empêchent de reconnaître la nature de Bouddha".

        "Tout être peut s'éveiller, découvrir sa nature de Bouddha et faire en sorte qu'elle s'épanouisse. Les bouddhistes reconnaissent qu'il faut une vigueur inouïe et s'engager à fond à rester authentique pour que la nature du Bouddha donne ses fruits. Les bouddhistes prennent acte de la crasse, de la pensée dualiste qui recouvre notre nature de ouddha et divise l'expérience en bien et en mal, moi et toi. Pour eux, toutefois la crasse, les déchets se comparent au fumier qui peut se transformer e nourriture afin de créer de superbes parterres de fleurs(tout comme l'image du lotus qui émerge de la boue), et non à quelque chose qui s'éloigne à jamais de notre bonté primordiale.

        Les traditions confucianistes et taoistes ont aussi vu la bonté primordiale chez les êtres, ainsi que la nécessité de s'entraîner pour la faire émerger. Mencius, un maître confucéen du 4ème s avt J.C dit :"

          Si vous laisser les gens se fier à leurs sentiments(nature d'origine), ils seront en mesure de faire le bien. Dire que la nature humaine est bonne ne signifie rien d'autre. Si l'homme fait le mal, ce n'est pas dû à sa disposition naturelle. Le sentiment de commisération est présent chez tous les êtres et c'est ce que l'on appelle l'humanité. Celle-ci ne nous est pas rentrée dans la tête de l'extérieur. C'est déjà là depuis le début. Sauf qu'on ne pense pas à la retrouver. C'est pourquoi il est dit :"Cherche et tu la trouveras, ne t'en occupe pas et tu la perdras".

           Wang Yangmin, un sage du 16ème s dit :" Tout être porte un sage dans son cœur. Mais les gens ne croient pas pleinement à ce sage et l'enfouissent profondément".

        Et Liu I Ming, un sage taoiste du 18ème dit :"Au départ la nature humaine est foncièrement bonne. A l'origine il n'y a pas de différences entre le sage et la personne ordinaire. C'est l'énergie des habitude accumulées(conditionnements, croyances...) qui crée peu à peu la différence entre les sages et les gens ordinaires".

           Notre bonté primordiale naturelle n'existe pas par contraste avec ce qui serait "mauvais" en nous-mêmes. Cette bonté n'est pas qqch qui surgirait si au moins nous arrivions à nous défaire de toutes nos habitudes détestables, ou à saisir en quoi nos parents se sont fourvoyés lorsqu'ils nous ont élevés. Elle ne se manifesterait pas plus si l'on parvenait à devenir mince, riche ou l'être spirituel idéal que l'on imagine.

       La bonté fondamentale de notre nature n'est pas le bon côté d'un monde séparé entre bon et mauvais. Quand on divise le monde de la sorte-même dans notre tête-on pose sur le champ des conditions sur tout ce qui est autour de soi, si bien qu'on considère telle chose comme bonne, si elle répond à nos exigences et comme mauvaise si elle ne s'y conforme pas. La bonté fondamentale est inconditionnée parce qu'elle ne dépend d'aucune limite, d'aucune démarcation, condition. Aucune. C'est comme un rocher sur lequel un ruisseau coule. Le rocher reste là, que l'eau du ruisseau soit chaude ou froide, qu'elle coule lentement ou non, ou pas du tout"

     

                    La suite au prochain numéro

    PS :pour complèter, la Bonté fondamentale est Espace et Lumière, elle est au-delà de toutes les dualités : j'aime-j'aime pas, des préférences, du bien et du mal, des opinions, jugements, positif-négatif, de ce qui me fait plaisir ou pas, m'est utile ou non, c'est ce qui existe au-delà et sous-tend tout et permet à tout ce qui existe d'exister et de se relier. C'est dans cet espace que nous vivons et d'où émergent nos pensées, nos émotions, c'est aussi le silence derrière le son. Et c'est dans cet Espace qu'on peut s'abreuver et trouver de l'inspiration et  de la créativité. Et c'est Espace est Infini et Illimité et Amour(au sens universel et inconditionnel et Présence

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  • Extrait d'un programme du Centre Le jardin des possibles :" traverser la plage en 8h!"

    goûter au fait de faire les choses au ralenti, prendre le temps, ressentir la présence, que ce soit pour manger, se ballader, même s'habiller, faire des mouvements machinaux qui du coup ne le sont plus car par le fait de ralentir, ils deviennent conscients et cela peut s'adapter à tous les domaines de la vie.

    Découvrons les trésors insoupçonnés de la lenteur, ce qu'on ne remarquerait même pas en allant vite, redécouvrir le charme des animaux lents comme l'escargot et se mettre dans leur peau, cela peut être une belle expérience!

    Se donner des défis à qui sera le plus lent car pourquoi toujours récompenser le plus rapide? Aller plus vite pour aller où, comme disent les Amérindiens et ainsi ressentir que tout est là; quelqu'un n'a t'il pas dit : où cours-tu ? Le ciel est en toi;

     et pourtant, on aime parfois tellement être en mouvement, mais alors pourquoi pas le move slow!

    Et aussi alterner le slow et le quick, jouer avec les changements de rythme, cela peut être fun!

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